Édition du lundi 14 janvier 2013
L'Etat prêt à investir 5 à 6 milliards dans le ferroviaire et les transports urbains
Le gouvernement a fait plusieurs annonces concernant les infrastructures de transport, vendredi 11 janvier, dans le cadre du Comité stratégique de la filière ferroviaire, réuni dans les locaux de l’industriel Alstom à Petite-Forêt, dans le Nord. Trois ministres, Arnaud Montebourg (Redressement productif), Frédéric Cuvillier (Transports) et Nicole Bricq (Commerce extérieur) ont annoncé diverses initiatives visant à soutenir la filière industrielle française de matériel et d’infrastructures lourdes de transport.
Parmi les annonces faites vendredi, deux sont particulièrement notables : d’une part, le gouvernement va investir 400 à 450 millions d’euros dans le renouvellement des trains d’équilibre du territoire (TET). Si le nom de ces TET a été maintes fois renouvelé (Corail, Teoz, Intercités…), les rames de ces trains ne l’ont en revanche pas été depuis 40 ans, et Guillaume Pepy, patron de la SNCF, a annoncé à l’automne dernier que ces matériels étaient « en fin de vie ». Les 400 millions débloqués pourraient n’être qu’une première tranche, Guillaume Pepy ayant chiffré les besoins à deux à trois milliards d’euros sur dix ans.
Deuxième annonce : le troisième appel à projets « Transports collectifs », en direction des collectivités locales, va être lancé incessamment, et sera doté d’une enveloppe de 450 millions d’euros. Il concernera les projets tramway, bus à haut niveau de service et – nouveauté – les téléphériques urbains.
En tout, les différentes enveloppes pourraient représenter 5 à 6 milliards de commandes potentielles pour les dix prochaines années.
Ces investissements débloqués par l’État représentent « un effort important pour la filière », a expliqué le ministre du Redressement productif, qui a demandé en contrepartie aux industriels de « mettre les bouchées doubles » pour relever le défi du « train du futur ». Parallèlement, le ministre a appelé les directeurs d’achats et les donneurs d’ordre à faire preuve de « patriotisme économique », en choisissant de préférence des fournisseurs français.
Parmi les annonces faites vendredi, deux sont particulièrement notables : d’une part, le gouvernement va investir 400 à 450 millions d’euros dans le renouvellement des trains d’équilibre du territoire (TET). Si le nom de ces TET a été maintes fois renouvelé (Corail, Teoz, Intercités…), les rames de ces trains ne l’ont en revanche pas été depuis 40 ans, et Guillaume Pepy, patron de la SNCF, a annoncé à l’automne dernier que ces matériels étaient « en fin de vie ». Les 400 millions débloqués pourraient n’être qu’une première tranche, Guillaume Pepy ayant chiffré les besoins à deux à trois milliards d’euros sur dix ans.
Deuxième annonce : le troisième appel à projets « Transports collectifs », en direction des collectivités locales, va être lancé incessamment, et sera doté d’une enveloppe de 450 millions d’euros. Il concernera les projets tramway, bus à haut niveau de service et – nouveauté – les téléphériques urbains.
En tout, les différentes enveloppes pourraient représenter 5 à 6 milliards de commandes potentielles pour les dix prochaines années.
Ces investissements débloqués par l’État représentent « un effort important pour la filière », a expliqué le ministre du Redressement productif, qui a demandé en contrepartie aux industriels de « mettre les bouchées doubles » pour relever le défi du « train du futur ». Parallèlement, le ministre a appelé les directeurs d’achats et les donneurs d’ordre à faire preuve de « patriotisme économique », en choisissant de préférence des fournisseurs français.
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
S'ABONNER GRATUITEMENT
NOUS ÉCRIRE
DANS L'ÉDITION DU JOUR
Accord entre l'État et EDF sur la CSPE
Intercommunalité : 179 élus de la Loire démissionnent de leur mandat
Deuxième vague de diagnostic des sols dans les lieux accueillant des enfants
Le gouvernement désignera fin avril la ou les Cités de la gastronomie
Retrouver une édition
Accéder au site